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« Si j’ai décidé d’écrire ce témoignage, c’est avant tout pour permettre à celles et ceux qui se trouvent dans la même situation que moi de ne pas perdre espoir : la roue finit toujours par tourner. Il faut savoir et vouloir s’accrocher jusqu’au bout. » Louise V.
Louise n’a que 18 ans lorsque son père tombe progressivement malade, victime d’une pathologie neurodégénérative.
Elle constate avec sa mère que son comportement change peu à peu – colères inexpliquées, pertes de mémoire, dépression, troubles cognitifs et comportementaux… Très vite, leur quotidien se dégrade et devient invivable, voire dangereux, non seulement pour son père, mais aussi pour elle et sa mère.
La vie familiale est de plus en plus difficile, envahie par l’angoisse des réactions de son père, et submergée par les démarches qui n’aboutissent que rarement.
Puis viennent les questions que tant de familles connaissent : comment faire pour que le malade accepte de consulter alors qu’il ne se rend pas compte de son état ? Comment faire pour qu’un médecin se déplace pour les aider avant que ne se produise un drame ?
Louise ne renonce pas et réussit à faire établir, par des professionnels qu’elle rencontre tout au long de ce long et difficile parcours, un diagnostic pour que son père retrouve enfin ces petits moments de complicités et d’intimité qui sont tellement précieux…
Ce récit bouleversant, rare et intime est un véritable message d’espoir.
Avis de lecteurs :
« Ses écrits sont toujours touchants et peu banals ! Bravo à L'Envol d'un père et à celle qui met du vent dans les ailes de son papa. Ce qui se dégage de l’écriture de Louise Vilaine, c’est la vie et l’amour, malgré toutes les embûches et la souffrance engendrées par l’état de son papa. Ses messages portent l’espoir. Tout est en harmonie avec le titre du livre et ce que dégage l’auteure. »
Ghislaine B.
« Merci pour ce témoignage rempli d’amour, mais aussi de persévérance face aux difficultés rencontrées quand la maladie est rare et se présente de manière trompeuse chez un proche encore très jeune. Ce témoignage transmet courage et espoir. »
Stéphanie P.
« J’ai dévoré une bonne partie de votre livre et votre histoire me touche beaucoup ! J’ai bien peur de le terminer très vite, on se laisse emporter et certains passages sont difficiles, mais c’est du vécu, j’en suis d’autant plus touchée. Merci pour ce beau cadeau ! »
Loulou D.
« Un merveilleux livre d’amour qui retrace le combat d’une toute jeune fille pour prendre en charge son papa atteint d’une maladie apparentée à Alzheimer. De fortes émotions m’ont traversé à sa lecture et j’apprécie de lire vos différents articles. Merci Louise V. ! »
Fabi G.
« Une jeune femme face à l’envol de son père vers un ailleurs que l’on sait difficile et compliqué. Pas de lamentation, une clairvoyance qui chaque jour devient une force, celle d’affronter la vie qui sera désormais la sienne et celle de sa mère. Un livre plein d’espoir et une aide précieuse pour toutes les personnes touchées, pour un proche, par ces maladies dégénératives du cerveau qui sont le mal de notre époque. Avec toutefois, tout au long du livre, des hauts, comme un souffle de bonheur… La vie est belle ! »
Mimilub
EXTRAITS DE L'ENVOL D'UN PÈRE
« Portrait d’un père aimant »
Si je devais décrire mon père en ne gardant que les bons souvenirs, je dirais simplement qu’il était le père aimant dont chaque enfant peut rêver. […] rien ne laissait présager de la dégradation si soudaine de son état et du malheur qui allait suivre…
« Le quotidien se modifie étrangement »
Je continuais à observer mon père et je constatais que les périodes d’agressivité étaient de plus en plus fréquentes. […] Pour ma mère et moi, tout semblait aller très vite, les troubles étaient de plus en plus nombreux.
[…] Le profil qui commençait à se dessiner ne lui ressemblait donc absolument pas ! Ce sont tous ces comportements étranges qui nous alertèrent.
« La formation des aidants familiaux »
Effectuant des recherches sur internet en tapant ses « symptômes » dans les moteurs de recherche, je suis arrivée directement sur le site de France Alzheimer. J’ai pu y reconnaître une bonne partie des comportements de mon père, ceux que l’on peut observer dans la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées. Bien sûr, cela ne suffisait pas à poser un diagnostic, il fallait des examens pour cela. […] J’ai alors découvert qu’il existait une formation pour les aidants familiaux. […] Cette formation m’a permis d’en apprendre davantage sur la maladie d’Alzheimer, sur le « risque » d’évolution de l’état de mon père, sur les différentes aides possibles. Je ne perdais aucune miette de ces précieux conseils.
[…] Cela me permit également de rencontrer des gens formidables, de me sentir enfin comprise dans ce que je vivais. Mes amis, eux, ne pouvaient pas comprendre.
[…] Par la suite, je suis restée en contact avec la personne bénévole qui animait la formation, Anne. […] Anne m’est toujours d’un soutien formidable, et même si nous ne nous voyions pas souvent, je sais qu’elle est là, que je peux toujours lui laisser un petit mot, qu’elle me soutiendra.
Cette formation m’a fait prendre une décision importante : il fallait que je me prenne en mains. Je ne pouvais pas rester seule face à ce quotidien, à souffrir de plus en plus au fil du temps, à voir notre vie se dégrader. Je ne pouvais plus être spectatrice éveillée de ce cauchemar.
« Une dégradation assez rapide… »
Je n’arrivais même plus à savoir ce que je représentais pour mon père, s’il m’aimait toujours, si je comptais encore pour lui, et ma mère se posait les mêmes questions que moi. Il devenait, au fil des jours, de plus en plus agressif, et je commençais à éprouver une certaine haine envers lui.
« Une prise en charge nécessaire »
La situation évoquée précédemment ne pouvait plus durer. Cela devenait bien trop dangereux, ma mère commençait à avoir peur de lui, et moi, j’étais traumatisée.
J’attendais la « crise de trop » pour pouvoir appeler le SAMU et faire déplacer des professionnels chez nous. J’avais peur de leur inaction et des retombées que nous subirions de la part de mon père s’ils n’agissaient pas. Il était si différent devant des inconnus et paraissait tellement « normal » que je savais qu’ils « tomberaient dans le panneau ». À vrai dire, je ne voyais qu’une seule issue : attendre le drame.
« L’hospitalisation »
Bien entendu, mon père ne voulait pas partir de chez nous, il hurlait qu’il n’était pas fou, qu’il voulait sa femme.
[…] un médecin des urgences nous appela. Notre démarche l’avait choqué, il trouvait inadmissible de faire intervenir une équipe de gériatrie alors que mon père présentait un bilan sanguin normal, ainsi qu’un scanner cérébral normal. Il voulait que nous allions récupérer mon père sur-le-champ, il osa même demander à ma mère, avec qui il était au téléphone, ce qu’elle lui avait fait pour le mettre dans un état pareil.
[…] J’étais désemparée face à ce comportement inhumain, et très inquiète quant à la suite des événements. La culpabilité était en train de nous rattraper ma mère et moi.
« L’entrée en EHPAD »
J’ai toujours été en admiration devant les personnes qui gardent leurs proches à domicile ; je m’étais promis de ne pas placer mes parents, mais là, nous n’avions pas vraiment le choix. En effet, ma mère travaillait, j’avais encore deux ans d’études…
[…] C’était bien trop compliqué, une structure permettrait d’avoir un œil sur lui chaque jour, à chaque moment de la journée.
« Le verdict »
Le diagnostic n’était toujours pas posé, alors le médecin traitant de mon père décida de l’envoyer dans une clinique spécialisée et adaptée aux troubles psychiatriques liés au vieillissement.
[…] Bien sûr, il ne pouvait pas nous répondre quant à l’évolution de la maladie, mais pour lui c’était sûr, c’était bel et bien une maladie apparentée à la maladie d’Alzheimer, la dégénérescence fronto-temporale.
« Aujourd’hui »
Nous avons, avec du temps, réussi à réaliser notre « rêve » pour mon papa. Lui faire la plus belle surprise qu’il puisse avoir. Lui rendre visite avec notre petite chienne Jade.
[…] Aujourd’hui nous ne remercierons jamais assez le personnel soignant qui sait être à notre écoute et nous rassurer lorsque mon père est en pleine crise.
[…]Il nous aura donc fallu un peu plus d’un an et demi avant que mon père ne soit pris en charge par des professionnels, puis huit mois avant de trouver le nom de la pathologie dont il souffre. Huit longs mois d’attente.
[…] Il reste difficile d’accepter cette situation, de se dire que finalement, rien ne pourra jamais plus redevenir comme avant. Cette pathologie est une succession de deuil ; le deuil blanc.
[…] J’ai toujours pensé que pour réellement comprendre la maladie, il fallait la vivre, et j’en ai la preuve…
Si j’ai décidé d’écrire ce livre, c’est avant tout pour retracer tout ce chemin, qui a été un très long parcours du combattant.
Mais j’apporte aussi ce témoignage pour aider les personnes se retrouvant dans une situation similaire. […]
J’ai eu envie de partager mon expérience, afin d’expliquer, de témoigner et, j’espère, faire que mon parcours soit aussi un message d’espoir.
Anna
18,00 €
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Nos auteur(e)s témoignent :
« Dès les premiers échanges, l'équipe de la maison d'édition Le Livre et la Plume vous libère de vos doutes, de vos questions, quelle que soit l'heure et le jour.
Travail de lecture, de correction, d'amélioration, mais aussi force de propositions tout en respectant les désirs de l'auteur(e), telle est leur ligne de conduite.
Plus qu'une maison d'édition, c'est une maison de confiance, alors si vous avez un projet d'écriture ou un manuscrit à publier, n'hésitez pas, frappez à leur porte, quelqu'un vous ouvrira et sera là pour vous accueillir.
Encore merci pour votre travail, votre disponibilité et votre accompagnement durant ce projet. »
Pascal Lallain, auteur de Les Brebis !
« C'est une maison très professionnelle où nous, écrivain(e)s, sommes écoutés et conseillés. À chaque étape de la création du livre, votre avis est demandé et il y a toujours quelqu'un pour répondre à vos questions.
À recommander sans hésiter ! »
Audrey C., autrice de À toute vitesse
« J'avais déja écrit des ouvrages d'histoire politique mais, cette fois, c'était mon premier roman... Comment dire ? C'était un projet différent, une aventure... avec, je le reconnais, une "pression" plus forte.
L'équipe du Livre et la Plume a parfaitement compris mon texte. Toutes et tous m'ont conseillé et nous avons pu, de concert, aboutir à un écrit épuré et clair.
Un travail passionnant dans le plus grand des sérieux mais aussi une écoute attentive, la sympathie et la bonne humeur. »
Gilles Thevenon, auteur de Dernière Frontière
« Ils se prétendent petite maison d’édition. Déjà le patronyme, Le Livre et la Plume est gigantesque.
Aimer les livres, aider les auteurs, c’est une valeur essentielle.
Ils sont là, présents, click and je te réponds de suite, même à des heures indues. Je n’ai plus peur du dimanche soir. Je lui avais promis que je n’en parlerai plus du dimanche soir, mais j’ai menti. J’ai impression qu’ils ont un ordinateur dans leur tête pour leurs auteurs. Pas une plainte, de la bienveillance, des encouragements.
Albert Camus a dit : Créer c’est vivre deux fois.
Au Livre et la Plume, ils s’y emploient,
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Georges Piombo, auteur de Mon histoire, c'est une histoire d'amour...
« J’apprécie la capacité du Livre et la Plume à régler en douceur les difficultés et à s’engager à soutenir un auteur dans la durée. La relation de confiance a donné naissance à une nouvelle série de romans d’espionnage. L’accompagnement ne se limite pas à la phase éditoriale, mais se prolonge pour optimiser la promotion des livres. »
Luc Fisher, auteur de la série Dalieko, Dans l'oeil du hibou et La fuite du Gardien
« Un vrai travail d’édition : corrections, relectures, suggestions, de nombreux allers-retours, une équipe à l’écoute, réactive et bienveillante. Et patiente…. Une belle équipe, au travers de laquelle on progresse, et qui donne envie ! »
Bernard Cabazan-Mazerolles, auteur de Clop de fin
« Je me réjouis d'avoir choisi cet éditeur, aussi avisé dans son activité de conseil, qu'à l'écoute de l'auteur. Je me suis sentie soutenue dès le premier contact, et malgré la distance entre nous, ainsi que la période compliquée par la situation sanitaire, nos échanges ont toujours été fructueux et extrêmement cordiaux. Vous m'avez ouvert votre porte avec bienveillance et cela ressemble à un premier succès. »
Monique Desmoulins, auteure de Caucherêve
« Aux éditions du Livre et la Plume, j'ai rencontré une équipe disponible, extrêmement réactive et créative, et à l'écoute. De vrais échanges ! »
Pierre-Yves Poindron, auteur de 24, noir, pair et passe et autres nouvelles à lire dans le métro
« Outre la satisfaction d'être édité, je suis très heureux d'avoir rencontré cette équipe du Livre et la Plume.
Car il s'agit bien d'une équipe et cela se sent ; un relationnel sympathique, un grand professionnalisme, une disponibilité, une ouverture au dialogue et une qualité d'écoute qui sent bon la sincérité. Que rêver de mieux ?»
André Thomaso, auteur de Quand l'histoire se réveille et Le monde de la santé est-il malade ?
« J’ai trouvé auprès du Livre et la Plume une maison d’édition où l’auteur se sent à l’aise, avec une communication facile et un vrai travail sur le manuscrit. »
Jean-Jacques Gréteau, auteur de Anna et La Fumée noire
« C’est un véritable plaisir de travailler avec un partenaire qui aime vraiment son métier, toujours disponible et respectueux de l’auteur. Je renouvelle ma confiance au Livre et la Plume pour mes prochains manuscrits. En effet, quand on se sent en osmose avec une maison d’édition, on n’a pas envie de changer. »
Pierre Mingardon, auteur de La Saison des mimosas et de La vie ne devrait pas séparer ceux qui s'aiment
« Un super suivi dans la relecture et la correction. Pour un premier ouvrage, ça fait tellement de bien d’avoir des interlocuteurs réactifs, toujours quelqu’un pour nous répondre. Merci infiniment, je recommande vivement un accompagnement par l’équipe du Livre et la Plume. »
Céline Khoury Farah, auteure de Dérangée