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Pie XI a-t-il été assassiné ? Les historiens divergent sur la question : l’intrigue de ce roman fait ressurgir la part d’ombre concernant cette mort, annoncée comme naturelle, mais qui laisse planer un doute, celui du complot et de l’assassinat.
Jean Auburtin, jeune diplomate, est détaché à Rome en 1939 afin d’assurer les bonnes relations entre le gouvernement français et le Vatican.
Il a bien perçu que la seule arme de l’Église – sa force morale – risquait de se dissoudre si le successeur de Pie XI faisait preuve de trop d’indifférence coupable face aux dictatures.
Le destin de cet homme vivant jusque-là sa vie de diplomate entre cabinet du ministre et palais Farnèse bascule alors et devient thriller : la petite histoire rejoint la grande.
Jean-Jacques Gréteau fait revivre cette accélération de l’histoire et montre la détermination de Jean Auburtin devant l’ampleur du défi et la violence froide de son administration. Il plonge dans les âmes des personnages dont la rudesse des temps révèle les beautés comme les travers.
Jean-Jacques Gréteau, né en 1947 à Augé (Deux-Sèvres), ancien élève de l’Institut d’études politiques de Paris, a fait carrière dans la finance et se consacre aujourd’hui à l’écriture.
Passionné d’histoire, et en particulier de l’entre-deux-guerres, il est l’auteur de plusieurs livres – romans, essais et bibliographie – et a obtenu le prix de Gâtine en 2005.
Témoignages
« Votre livre est un bonheur que j’ai pris ce jour à 14 heures et j’y suis encore, merci beaucoup. Jean vous ressemble beaucoup et Sophie est délicieuse… »
Georges
« Dans votre livre, tout m’a plu, y compris la belle histoire d’amour… »
Georges
« La lecture du livre, arrivé à bon port hier, en bon état et nanti d’une très aimable dédicace qui m’a beaucoup touché, et je l’ai déjà terminée…
C’est dire combien celui-ci m’a intéressé et combien sa lecture fut facile et agréable.
Je souhaite donc que de nombreux lecteurs partagent mon avis !
Merci donc de m’avoir procuré ces bons instants de détente. J’ai fini par être rassuré par l’heureuse issue de ces carrières agitées, mais intrigué par l’absence d’autopsie du cadavre du pape (bien que Petacci n’a pas dû faire de gros efforts pour la prescrire)…
Et comme vous, je suis resté sur ma faim quant à la désignation des auteurs du crime (tout en étant un peu moins sévère pour Pie XII dont le regard m’avait fasciné quand j’avais assisté, au Vatican, à une audience semi-privée). »
Docteur R., Biarritz
« Je viens de finir la lecture de La Fumée noire et je vous écris, car j’ai passé de bons moments sur votre livre.
Ce n’est pas de la flatterie : c’est là votre meilleure production.
Je me suis aussi posé une question en lisant ce roman : quelle est la part d’autobiographie ? »
Docteur Roland P., Saint-Étienne
Extraits de La Fumée noire
Ils devaient d’abord être reçus à Berlin. La capitale allemande ne pouvait être occultée d’un tel voyage sous peine de fournir au Reich de nouveaux motifs d’agacement contre la France. La géographie, comme l’extrême susceptibilité de ses dirigeants, la désignait comme première étape naturelle de la délégation française.
Le ministre fut bien mal récompensé de ce souci protocolaire et reçut à cette occasion une première salve d’humiliations. […] Inclure le Reich allemand dans un « tour de l’amitié » était une initiative certes un peu hardie, mais le ministre, en indécrottable optimiste, avait une confiance aveugle dans le règlement des problèmes par les discussions directes entre responsables. La délégation française apprit peu avant son arrivée en gare de Berlin que von Neurath, le sage et vieux diplomate von Neurath, venait d’être nommé Obergruppenführer, c’est-à-dire général SS. Ils virent donc débarquer dans le wagon un ministre des Affaires étrangères dans un grand uniforme noir des SS. Son claquement de talons fit sursauter Delbos.
[…]
C’est là que, pour la première fois, Jean rencontra vraiment l’Italie mussolinienne. Le Duce s’était approprié ce vieux symbole de la Rome impériale. Derrière la munificence du spectacle fait pour impressionner, Jean ne vit que le côté dérisoire d’un régime qui singeait les symboles d’une époque où Rome dominait le monde pour se poser en héritier d’un Empire mort depuis longtemps.
[…]
Un cri monseigneur. Un cri d’indignation, une campagne de condamnation engageant toute l’Église, des manifestations monstres de la communauté chrétienne, voilà ce qu’on aurait été en droit d’attendre de l’Église, du Vatican, de Pie XI et de son secrétaire d’État. Au lieu de cela, le silence, les compromissions et quelques discrètes condamnations pour rassurer les belles âmes. C’est peu, trop peu. On sent surtout de la crainte dans les positions de l’Église dont beaucoup ne furent que des postures. J’espère que ce ne fut pas la crainte de ménager un pouvoir fort, celui des dictateurs allemand et italien et l’espérance d’être le moment venu du côté des vainqueurs.
[…]
Il en est des silences comme du ciel quand la nuée porte l’orage. On y lit ce qui va suivre. Aucun des cardinaux ne parlait plus. Jean regardait le cardinal Tisserant dont le visage était devenu plus grave comme s’il était lesté du poids d’une responsabilité nouvelle. Dans ce silence, on pouvait lire l’hésitation qui avait dû saisir les cardinaux quand ils avaient décidé de partager avec ce jeune diplomate plein d’aplomb, une confidence qui allait le faire entrer dans un cercle étroit. Celui des porteurs d’un secret d’État.
[…]
Sa Sainteté le pape Pie XI rendit l’âme brutalement dans la nuit du 10 février 1939. Jean Auburtin décida de reprendre contact immédiatement avec le cardinal Tisserant. Il lui fit passer un billet dans la matinée du 11. L’après-midi même, un huissier lui apporta une petite enveloppe : « Tenez-vous prêt ce soir à partir de 23 heures. »
[…]
Ce jour-là, Le Messager explosa tous ses tirages. 2 400 000 exemplaires sortirent de ses rotatives de Saint-Ouen. Du monde entier, des commandes de milliers de journaux parvenaient au service commercial qui dut être renforcé pour satisfaire toutes les demandes. Un immense titre barrait la une. Jacques de Montrachet n’avait laissé à personne d’autre le soin de le choisir.
Pie XI a été assassiné. Il était sur le point de rendre publique une encyclique condamnant les doctrines d’exclusion et les régimes totalitaires.
Le Vatican se tait. Berlin et Rome présentent leurs « condoléances attristées » au secrétaire d’État. Le cardinal Pacelli grand favori pour la succession.
[…]
Ils étaient noyés au milieu d’une foule fervente qui rongeait son impatience en chantant des cantiques. Comme beaucoup de langues se mêlaient, ces chants devinrent vite une cacophonie qu’il fallait supporter.
Une fumée grise qui virait au noir au fil des minutes finit par s’élever de la chapelle Sixtine. On attendait une fumée blanche. Que se passait-il ?
Jean vit un mauvais présage dans cette fumée noire.
Un membre de la curie vint au balcon prononcer la formule que la foule et toute la chrétienté attendaient. Une immense clameur l’accueillit. Quand, dans l’allégresse générale, il prononça le nom d’Eugenio Pacelli, Sophie regarda son mari. Il avait blêmi. Il savait que ses craintes étaient justes, que ce pape dont on fêtait l’élection ne se poserait pas en solide rempart face aux dictatures, que l’autorité morale du Saint-Siège ne serait d’aucun secours à tous ceux que des discours de haine désignaient déjà. Le discours de clarification que Pie XI s’apprêtait à faire, Pie XII ne le prononcerait pas. Faute d’une parole que maints versets de la Bible auraient pu inspirer, les catholiques du monde entier n’auraient que leur conscience personnelle pour les guider dans un monde qui allait s’embraser. Au milieu d’une foule heureuse, Jean Auburtin était, ce soir, l’homme le plus triste de Rome.
Nos auteur(e)s témoignent :
« Dès les premiers échanges, l'équipe de la maison d'édition Le Livre et la Plume vous libère de vos doutes, de vos questions, quelle que soit l'heure et le jour.
Travail de lecture, de correction, d'amélioration, mais aussi force de propositions tout en respectant les désirs de l'auteur(e), telle est leur ligne de conduite.
Plus qu'une maison d'édition, c'est une maison de confiance, alors si vous avez un projet d'écriture ou un manuscrit à publier, n'hésitez pas, frappez à leur porte, quelqu'un vous ouvrira et sera là pour vous accueillir.
Encore merci pour votre travail, votre disponibilité et votre accompagnement durant ce projet. »
Pascal Lallain, auteur de Les Brebis !
« C'est une maison très professionnelle où nous, écrivain(e)s, sommes écoutés et conseillés. À chaque étape de la création du livre, votre avis est demandé et il y a toujours quelqu'un pour répondre à vos questions.
À recommander sans hésiter ! »
Audrey C., autrice de À toute vitesse
« J'avais déja écrit des ouvrages d'histoire politique mais, cette fois, c'était mon premier roman... Comment dire ? C'était un projet différent, une aventure... avec, je le reconnais, une "pression" plus forte.
L'équipe du Livre et la Plume a parfaitement compris mon texte. Toutes et tous m'ont conseillé et nous avons pu, de concert, aboutir à un écrit épuré et clair.
Un travail passionnant dans le plus grand des sérieux mais aussi une écoute attentive, la sympathie et la bonne humeur. »
Gilles Thevenon, auteur de Dernière Frontière
« Ils se prétendent petite maison d’édition. Déjà le patronyme, Le Livre et la Plume est gigantesque.
Aimer les livres, aider les auteurs, c’est une valeur essentielle.
Ils sont là, présents, click and je te réponds de suite, même à des heures indues. Je n’ai plus peur du dimanche soir. Je lui avais promis que je n’en parlerai plus du dimanche soir, mais j’ai menti. J’ai impression qu’ils ont un ordinateur dans leur tête pour leurs auteurs. Pas une plainte, de la bienveillance, des encouragements.
Albert Camus a dit : Créer c’est vivre deux fois.
Au Livre et la Plume, ils s’y emploient,
Le jour, le soir
Et même tard parfois. »
Georges Piombo, auteur de Mon histoire, c'est une histoire d'amour...
« J’apprécie la capacité du Livre et la Plume à régler en douceur les difficultés et à s’engager à soutenir un auteur dans la durée. La relation de confiance a donné naissance à une nouvelle série de romans d’espionnage. L’accompagnement ne se limite pas à la phase éditoriale, mais se prolonge pour optimiser la promotion des livres. »
Luc Fisher, auteur de la série Dalieko, Dans l'oeil du hibou et La fuite du Gardien
« Un vrai travail d’édition : corrections, relectures, suggestions, de nombreux allers-retours, une équipe à l’écoute, réactive et bienveillante. Et patiente…. Une belle équipe, au travers de laquelle on progresse, et qui donne envie ! »
Bernard Cabazan-Mazerolles, auteur de Clop de fin
« Je me réjouis d'avoir choisi cet éditeur, aussi avisé dans son activité de conseil, qu'à l'écoute de l'auteur. Je me suis sentie soutenue dès le premier contact, et malgré la distance entre nous, ainsi que la période compliquée par la situation sanitaire, nos échanges ont toujours été fructueux et extrêmement cordiaux. Vous m'avez ouvert votre porte avec bienveillance et cela ressemble à un premier succès. »
Monique Desmoulins, auteure de Caucherêve
« Aux éditions du Livre et la Plume, j'ai rencontré une équipe disponible, extrêmement réactive et créative, et à l'écoute. De vrais échanges ! »
Pierre-Yves Poindron, auteur de 24, noir, pair et passe et autres nouvelles à lire dans le métro
« Outre la satisfaction d'être édité, je suis très heureux d'avoir rencontré cette équipe du Livre et la Plume.
Car il s'agit bien d'une équipe et cela se sent ; un relationnel sympathique, un grand professionnalisme, une disponibilité, une ouverture au dialogue et une qualité d'écoute qui sent bon la sincérité. Que rêver de mieux ?»
André Thomaso, auteur de Quand l'histoire se réveille et Le monde de la santé est-il malade ?
« J’ai trouvé auprès du Livre et la Plume une maison d’édition où l’auteur se sent à l’aise, avec une communication facile et un vrai travail sur le manuscrit. »
Jean-Jacques Gréteau, auteur de Anna et La Fumée noire
« C’est un véritable plaisir de travailler avec un partenaire qui aime vraiment son métier, toujours disponible et respectueux de l’auteur. Je renouvelle ma confiance au Livre et la Plume pour mes prochains manuscrits. En effet, quand on se sent en osmose avec une maison d’édition, on n’a pas envie de changer. »
Pierre Mingardon, auteur de La Saison des mimosas et de La vie ne devrait pas séparer ceux qui s'aiment
« Un super suivi dans la relecture et la correction. Pour un premier ouvrage, ça fait tellement de bien d’avoir des interlocuteurs réactifs, toujours quelqu’un pour nous répondre. Merci infiniment, je recommande vivement un accompagnement par l’équipe du Livre et la Plume. »
Céline Khoury Farah, auteure de Dérangée