À cloche-pied de Brazzaville à Paris, enjambant Bagdad et Nouakchott, demi-tour au-dessus Djibouti, le jeu de marelle s’achève à la case « ciel », c’est déjà fini. Un regard sur mon tracé à la craie, approximatif, éphémère, avant que la cloche ne sonne. Fin de la récré. On fait quoi après ?

Comme un père nous fait découvrir le travail d’éducateur et lève le voile sur un sujet tabou : l’interdit d’aimer. L’auteur témoigne de son parcours avec Pierre, jeune homme en difficulté qui a vécu de graves traumatismes dans son enfance, et raconte au fil du livre les écueils, les traversées du désert, les prises de risque, mais aussi les réussites. Comment rester professionnel tout en apportant la sécurité affective dont ces jeunes ont besoin ?

Né à Biarritz, l’auteur a 66 ans, et vit une retraite paisible dans le sud de la France. Son enfance meurtrie fut le départ d’une vie chaotique, mais remplie de rebondissements. Comme un vrai guerrier, il a vaincu toutes ses guerres intérieures et a perdu beaucoup de sang, mais c’est autant d’encre récupérée pour sa passion de l’écriture exprimée sur le tard ! Il exorcisera ainsi ses démons qui le hantaient depuis toujours comme la faim, les coups, les humiliations, la peur chevillée au corps, et ses errances.

Dans ses textes en prose libre et poèmes, il dissèque les âmes avec sa plume-scalpel affûtée. Son rapport d’autopsie est comme les montagnes russes : on passe de l’effroi à la sublimation pour l’amour, l’amitié, la nature, la mort, l’érotisme et les roses…

Jamais acrimonieux mais toujours lucide, il a un goût prononcé pour les taiseux, les rugueux, les bougons, les rebelles, les artistes. La mine de son crayon parfois dérape dans la dérision et le cabotinage, comme pour rattraper le temps perdu et faire un pied de nez aux idées reçues. Son humour primesautier et facétieux, parfois caustique, déride et libère les plus complexés d’entre nous…

Parcourez avec lui ses chemins de traverse, et faites l’école buissonnière des mots et de la vie qui fut pour l’auteur son plus grand salut. 

Irina, l'assistante d'un affairiste caucasien à Moscou, est victime d'une sombre machination. Va-t-elle accepter, pour s'en sortir, de saisir la main tendue par Marc, un consultant français en intelligence économique ?

Harcèlement, manipulation, histoire d'espionnage et de trafic de drogue composent ici un cocktail vivifiant.

Cette histoire vous emportera loin des valeurs occidentales et vous fera voyager de Lyon à Tbilissi en passant par Moscou et Genève. Le titre de la série auquel appartient ce roman est « Dalieko » qui signifie « loin » en russe.

Dérangée ? Romane ?
Selon sa mère, Romane est une erreur, une ombre au tableau qui met à mal l’harmonie familiale. Son frère la voit comme une créature à deux visages, l’un brillant, l’autre cruel. Pour le directeur du lycée, bien que talentueuse, Romane a terni la réputation de son établissement. Sur le web, on la décrit comme un monstre qu’il faut à tout prix stopper. Pourtant, la bibliothécaire parle d’une adolescente curieuse et attachante. Sa psychothérapeute pense qu’elle souffre simplement d’un grand manque affectif.
Romane, elle, dirait qu’elle avance seule, dans un monde qui lui est inadapté.
Et vous, qu’allez-vous penser d’elle ?

Après une enfance au Liban, Céline Khoury Farah poursuit ses études à l’ESSEC avant d’entamer une carrière de plus de quinze ans en management hôtelier en France. Amoureuse des mots, elle s’est lancée dans l’écriture avec Dérangée. Dans ce premier roman, elle nous expose la face sombre d’une adolescente qui trouve dans le dark web un exutoire à sa souffrance et déraille dans un univers parallèle qui l’aspire.

Une fois encore Colette Maestrati nous entraîne dans son univers fantaisiste.Elle nous convie, ici, à une curieuse balade à quatre pattes dans les errances pittoresques d’un chat attachant, malicieux, pince-sans-rire (ou ronronne en riant) qui examine avec ardeur tout ce qui se passe autour de lui – jusqu’à parfois couper les poils en quatre.
Mais toujours dans l’inattendu : l’éclat de rire ou l’attendrissement. Et c’est lui-même qui vous le conte.
Dans sa candeur.
Oui, décidément, on n’a jamais vu un Chat…
comme cha…

Marie-B Gaube-Bagage nous livre ici un ravissant assemblage de textes divers autant par leur forme que leur fond. Tour à tour, elle donne la parole aux statues du Louvre, à des présidents complotistes, à un paroissien, à des arbres, à des familles qui se découvrent… Elle questionne la consommation de viande et les journaux télévisés, en passant par les sites de rencontre et les suggestions de présentation.

L’auteure nous offre, en guise de respiration, des poésies aux belles inspirations.

Émotion, humour, légèreté, sincérité, regard acéré sur notre monde comme il va : attendez-vous à un voyage en écriture !

Née en 1960, Marie-b Gaube-Bagage s’est, après quelques années dans l’éducation spécialisée, tournée vers l’écriture.

La parution de son premier livre, Le Saphir et le tripoli, relate l’histoire de sa famille et du métier de lapidaire exercé par celle-ci. C’est aussi un vibrant hommage à son père, agrégé d’anglais, polyglotte et érudit.

L’auteure réside depuis vingt ans dans un village de l’Eure, entre son mari et ses trois chats.

« La vue sur mon jardin et l’écoute de la musique classique sont les accompagnants de mes moments d’écriture. »

Zélie et Lila se causent sans se croiser, s’enchevêtrent dans la pensée ; elles errent au gré de rencontres parfois vacillantes, stagnent dans l’instant de l’autre qui les efface, repartent à la conquête d’un sens qui se laisse seulement effleurer. Peu importe le son discordant, le souffle manquant, le chemin se poursuit au-delà de tortueuses racines, bifurque puis s’élargit jusqu’à leur offrir, enfin, le temps de la pause, du silence, l’amorce d’une musique inédite. Les nouvelles vibrations déjouent l’apparente répétition.

Zélie et Lila passent outre une enfance violentée, se regardent de loin et se sauvent l’une l’autre dans une fugue infiniment tourmentée mais assurément vivante.

Une nouvelle fois, Colette Maestrati nous invite dans son plaisant univers de petits félins futés qui, de leur monde, analysent les comportements souvent curieux des humains et les décrivent avec malice et perspicacité, toujours entre le pince-sans-rire et l’attendrissement. Leur fraîcheur naïve nous emporte dans un monde presque enchanté !

Colette Maestrati fait perdurer sa passion pour la langue française et l’écriture. Elle accumule tant de textes qu’elle voudrait pouvoir les terminer dans une seconde vie ! Outre les aventures des Chats, elle est l’auteure de Malbrou(gh...!)-s’en-va-t-en-terre, de Petits Contes du vent léger (éditions Persée, 2018 et 2019) et de Ce que la chenille appelle fin du monde… au Livre et la Plume, en 2021. Cinq livres si différents qu’on a du mal à croire qu’ils sont de la même auteure.